Le film de la semaine est :

Midnight Special

Midnight Special

Réalisé par Jeff Nichols
Genre : Drame et science-fiction
Nationalité : américain

Synopsis :
Roy part en cavale pour protéger son fils Alton, petit garçon aux pouvoirs mystérieux. Voulant échapper à des fanatiques religieux et à la police, père et fils se retrouvent bientôt les proies d'une chasse à l'homme à travers tout le pays. Même les plus hautes instances du gouvernement cherchent à les neutraliser. Roy est désormais prêt à tout pour permettre à Alton d'accomplir son destin – quel qu'il soit et quels qu'en soient les risques.

Le mot du BDA :

Mais nous vous conseillons aussi les films des semaines précédentes...

les sentiers de la gloire

les sentiers de la gloire

Réalisé par Stanley Kubrick
Genre : film guerre subversif
Nationalité : amérique

Synopsis :

En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée "La fourmilière". Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d'avancer...


Le mot du BDA :
Avis du Bda Un coup de maitre de Kubrick qui au travers de son regard implacable et froid nous montre une des facettes les plus horrible de la guerre. La caméra de Kubrick nous montre l’horreur non pas de l’ennemie mais bien de l’armée en tant qu’institution et du patriotisme, créant une œuvre hautement subversive. Elle met en lumière le comportement cynique d’officiers avides près à mener des soldats à une mort absurde. Ceci étant tués tant dans les tranchés que fusillés après un simulacre de procès génialement réalisé s’ils refusent. Le désespoir et un fatalisme omniprésent sont mis en avant de façon magistrale. Un petit bonus parce que pourquoi pas Vous voulez plus de critique du monde militaire par Kubrick. Il a ensuite signé les deux monuments que sont docteur Folamour et Full Metal Jacket et de sa fameuse scène du sergent instructeur Hartman. Ici sont critiqués d’une part la monté en puissance absurde de la guerre froide et le danger constant de ce conflit, et d’autre part l’envoie inutile de la jeunesse au Vietnam. Enfin un autre film certes bien moins subversif critiquant le procédé de fusillé pour l’exemple et lumineux et émouvant un long dimanche de fiançailles de J.PJeunet

les frères sisters

les frères sisters

Réalisé par jacques audiard
Genre : western
Nationalité : franco-américaine

Synopsis :

Synopsis

Charlie et Eli Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d'innocents... Ils n'éprouvent aucun état d'âme à tuer. C'est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Eli, lui, ne rêve que d'une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l'Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?


Le mot du BDA :
Dans ce film, Audiard nous propose un western initiatique autour de 4 personnages principaux. Au travers de plusieurs péripéties, il remet en question la vacuité des volontés et rêves de ces personnages, dans une période de ruée vers l’or fermement orientée vers l’accaparation du métal précieux. Il est rafraichissant de constater que ces volontés ne sont pas aussi stéréotypées que la simple recherche d’or ou de vengeance bien que l’on soit dans un western, genre pourtant très codifié. Certains éléments et détails sont très bien trouvés et originaux donnant un cachet au film. Celui-ci est de plus porter par un John C Reilly excellent et captivant dans son rôle de bon frère sentimental qui se dévoue pour son cadet. De plus, certaines trouvailles de réalisation sont vraiment notables comme le travail sur l’éclairage. Il maitrise en particulier dans ce film les scènes dans le noir qui sont exceptionnelles et ont un impact très fort. Un petit Bonus parce que pourquoi pas Bien que les frères Sisters commencent en road movie on ne peut pas vraiment le définir comme tel. Cependant pour les grands fans de ce genre, Rain Man reste un grand classique. Dans ce film aussi le personnage du grand frère part à travers le pays pour pouvoir veiller sur son cadet. Cependant le cadre est totalement différent. Dans un cas, le petit frère est handicapé par un autisme qui fait écho au trauma, l’alcoolisme et la violence du cadet Sisters. Pourtant, contrairement à Rain Man où l’empathie et la sympathie sont plus tournées vers le cadet, dans les Frères Sisters elles sont plus orientées vers le grand frère. De plus, Rain Man est bien plus émouvant que ne peut l’être les Frères Sisters en particulier grâce à un jeu vibrant de Dustin Hoffman.

Okko et les fantômes

Okko et les fantômes

Réalisé par Kitaro Kosaka
Genre : Animation
Nationalité : Japonais

Synopsis :

Après avoir perdu ses parents dans un accident de voiture, Okko part vivre chez sa grand-mère qui tient une auberge japonaise traditionnelle près d’une source thermale. La vie dans l’auberge va être l’occasion pour Okko de rencontrer de nombreuses personnes dont plusieurs fantômes ! Ces rencontres vont aider la jeune fille dans son deuil et lui faire comprendre quelles sont les qualités nécessaires pour assurer la relève de sa grand-mère.

Le mot du BDA :
Réalisé par Kitaro Kosaka (animateur emblématique du studio Ghibli) avec le studio Madhouse (derrière Death Note, One Punch-Man et les films de Satoshi Kon entre autres), Okko et les fantômes nous raconte une histoire touchante. Sans prétentions, le film nous dépeint une histoire simple avec des personnages hauts en couleur. Par sa simplicité, son humour et les thèmes universels abordés, cette œuvre saura toucher chacun d’une façon différente. Idéal pour la rentrée !

en guerre

en guerre

Réalisé par stéphane brizé
Genre : lutte social
Nationalité : france

Synopsis :

Synopsis.
Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi.


  

Le mot du BDA :
Au mon dieu après le conte politique, puis la critique d’une industrie audiovisuel sans âme, voilà qu’il me parle lutte des classes… est ce Ronan qui écrit ces mots ? Certes le sujet peut sembler austère, mais il est manié d’une main habile par un Stéphane Brizé devenu maitre de ce genre, depuis la loi du marché. Le film nous plonge dans une tension permanente quasi viscérale, au cœur de cette lutte et de la perfidie d’un système capitaliste semblant intraitable. Les rapports de force entre la tête et les bras sont biaisés au possible. Le combat semble impossible nous exposant crument des ouvriers désespérés, à bout et n’ayant plus rien à perdre. On touche là un point fort du film il déborde d’émotion au gout de juste entre autre grâce à une vincent Lindon jouant sont rôle avec splendeur. Un petit bonus parce que pourquoi pas Lutte des classes obligent 2 classiques cette semaine. D’une part germinal nous plongent en pleine lutte sociale dans les corons mortels du 19ème siècle. Ce film est porté par un Gérard Depardieu au sommet de son talent. D’autre part une autre manifestation de révolte, proposé par Fritz Lang dans son film surréaliste Metropolis. Il s’intéresse entre autre à comment interconnecter la tête l’élite riche régnante et les bras la masse ouvrière exploitée dans une dystopie à l’univers très riche visuellement. Ce film parvient après presque un siècle à toujours rester d’actualité

L'homme qui tua Don quichotte

L'homme qui tua Don quichotte

Réalisé par Terry Gilliam
Genre : aventure
Nationalité : USA

Synopsis :

Synopsis
Toby, un jeune réalisateur de pub cynique et désabusé, se retrouve pris au piège des folles illusions d’un vieux cordonnier espagnol convaincu d’être Don Quichotte. Embarqué dans une folle aventure de plus en plus surréaliste, Toby se retrouve confronté aux conséquences tragiques d’un film qu’il a réalisé au temps de sa jeunesse idéaliste: ce film d’étudiant adapté de Cervantès a changé pour toujours les rêves et les espoirs de tout un petit village espagnol. Toby saura-t-il se racheter et retrouver un peu d’humanité? Don Quichotte survivra-t-il à sa folie? Ou l’amour triomphera-t-il de tout?

Le mot du BDA :
Le mot du BDA Enfin le film maudit de Terry, après presque 30 ans de déboires et plusieurs tentatives de duo. L'action prend place dans une Espagne magnifiée au territoire aride où coexiste moulin à vent et éolienne, tradition et nouveaux riches exubérants égocentriques. Au fil des ans son univers à changer mais les thèmes gilliamesques sont toujours présent. On retrouve la question du rapport au réel et à l’imaginaire incorporé Jonathan Pryce excellent dans son rôle d’un Don Quichotte chevalier, fantasque voire clairement fou. Celui ci est contrebalancé par Adam Driver en Toby/Sancho réalisateur de pub lâche, désabusé ayant perdu toute ambition artistiques. Le film a mûri pour devenir une réelle réflexion sur la création artistique, une critique sur le monde du cinéma en miroir parfait de l’oeuvre de Toby. Cependant n’aie crainte le rythme n’en subit aucun problèmes très bien géré dans un réalisation intelligente metttant en place moultes péripéties décalées surprenantes et oniriques. Petits bonus parce que pourquoi pas. Envie d’en savoir plus sur l’envers du décor, l’histoire du film et la galère qu’il a été pour être réalisé tu peux regarder lost in la mancha . Il s’agit du documentaire fait pendant la première tentative de réalisation du film en 2000, énumérant et mettant en avant toutes les galères de tournage du film

Senses

Senses

Réalisé par Ryusuke Hamaguchi
Genre : Drame, Romance
Nationalité : Japonais

Synopsis :

Dans la ville de Kobe au Japon, quatre femmes quadragénaires forment un groupe d’amies. Elles organisent des sorties et activités régulièrement et le groupe semble extrêmement soudé. Néanmoins, lorsque l’une d’elles disparaît brutalement sans en avoir soufflé mot à ses amies, l’équilibre vacille. Cet événement tragique va pousser ces femmes à s’interroger sur leur propre vie et les choix qu’elles ont effectués dans la société japonaise. Cette remise en question leur permettra peut-être de prendre pleinement leur destin en main.

Le mot du BDA :
Décomposé en 5 chapitres qui s’étalent sur 3 films, Senses fait le pari de plonger le spectateur dans le quotidien de personnages extrêmement développés. Le résultat est là : on se retrouve plongé dans ce récit et on apprend à connaître parfaitement chaque protagoniste. Cet attachement fort permet de comprendre les motivations de chacune des héroïnes et d’avoir ainsi une vision très personnelle et poignante de la société japonaise.

L'Île aux chiens

L'Île aux chiens

Réalisé par Wes Anderson
Genre : Animation
Nationalité : Allemand, Américain

Synopsis :

Dans la ville japonaise de Megasaki, une épidémie de grippe canine force le maire à déporter tous les chiens sur une île abandonnée. Pour retrouver son chien qui lui a été enlevé, le jeune Atari vole un avion et se rend sur cette île aux chiens. Dans son périple, il sera aidé par cinq chiens avec lesquels il va percer à jour une terrible conspiration.

Le mot du BDA :
L’Île aux chiens est un film d’animation avec une identité visuelle forte et une animation fluide qui servent un propos satirique. Couleurs, personnages, décors, musique et humour créés une atmosphère unique à cette fable politique. Si le déroulement de l’intrigue reste relativement classique, le film traite de sujets sérieux et parfois durs. Les personnages sont très attachants et certaines scènes extrêmement touchantes. N’attendez pas et allez voir ce road movie canin !

Ready Player One

Ready Player One

Réalisé par Steven Spielberg
Genre : Science-fiction, action
Nationalité : Américain

Synopsis :

En 2045, tout le monde n’a qu’un mot à la bouche : l’OASIS. Ce monde virtuel créé par le brillant James Halliday permet à l’humanité d’oublier la réalité morose d’un monde qui porte les séquelles de la guerre et de la récession. Dans cette réalité virtuelle où tout est possible, le jeune Wade Watts cherche à fuir son quotidien et à résoudre les énigmes disséminées par Halliday dans son jeu. En effet, celui qui en viendra à bout sera le nouveau maître de ce monde et succèdera à Halliday à la tête de son entreprise. Cependant, le contrôle de l’OASIS attire bien des convoitises et la puissance firme IOI est prête à tout pour dominer l’OASIS et le monde.

Le mot du BDA :
Ready Player One n’est pas qu’un simple blockbuster proposant un spectacle d’une démesure rarement vue sur le grand écran. Malgré un scénario et des personnages « classiques », l’esthétique soignée et la réalisation extrêmement efficace viennent servir un film ambitieux dont les objectifs sont nombreux. Steven Spielberg nous propose d'abord une vision optimiste du futur du jeu vidéo sans pour autant occulter les dérives de son évolution. Il nous rappelle aussi que le 10ème art, à la manière de tous les autres, est nourri par une passion créatrice et des influences nombreuses. Par ailleurs, le réalisateur le plus rentable de l’histoire du cinéma rend un vibrant hommage à l’ensemble de la pop-culture des 50 dernières années sans tomber dans le simple fan-service. En passant par Retour vers le futur, Akira, Halo, Shining ou encore le Géant de Fer, il s’agit d’une ode à tout un pan de la culture et de l’art. Un film qu’on vous recommande très chaleureusement !

Phantom Thread

Phantom Thread

Réalisé par Paul Thomas Anderson
Genre : Drame
Nationalité : Américain

Synopsis :

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le couturier Reynolds Woodcock et sa sœur Cyril règnent sur le monde de la mode anglaise. La maison Woodcock habile la famille royale, les stars et toute la haute société. Auréolé de ce succès, Reynolds vit une vie réglée au millimètre où se succèdent muses et compagnes. Néanmoins, sa rencontre avec la jeune Alma va venir bouleverser cette existence ordonnée.

Le mot du BDA :
Phantom Thread est un film travaillé tant du point de vue de la réalisation que de l’écriture de ses personnages. Parfaitement mise en scène par le réalisateur, la relation entre Reynolds et Alma met en exergue la complexité des émotions humaines. L’amour et la passion y sont présentés comme une lutte acharnée pour gagner les faveurs de l'autre. Une fois immergés dans l’univers du film, nous en ressortons marqués par sa maestria.

Mary et la fleur de la sorcière

Mary et la fleur de la sorcière

Réalisé par Hiromasa Yonebayashi
Genre : Animation
Nationalité : Japonais

Synopsis :

La jeune Mary emménage chez sa grand-tante pour l’été. En se promenant dans la forêt voisine, elle découvre la "fleur de la sorcière", une fleur mystérieuse qui ne fleurit qu'une fois tous les 7 ans. Grâce à cette fleur, Mary va acquérir des pouvoirs magiques pour une nuit et pourra entrer à la prestigieuse école de magie d’Endor. Néanmoins, les secrets de cette fleur attireront de nombreuses convoitises…

Le mot du BDA :
Première production du Studio Ponoc, fondé par des anciens de Ghibli, le film nous plonge dans un univers fantastique qui rappelle celui des films de Miyazaki. Plein de poésie, de douceur et de simplicité, le film séduit par une esthétique travaillée, une animation de qualité et une histoire poignante. Il s’agit certainement du meilleur film de Hiromasa Yonebayashi, réalisateur de "Souvenirs de Marnie" et de "Arrietty" pour Ghibli.

Call Me By Your Name

Call Me By Your Name

Réalisé par Luca Guadagnino
Genre : Romance, Drame
Nationalité : Français, Italien, Américain, Brésilien

Synopsis :

Dans les années 80, Elio passe son été avec sa famille dans une villa du nord de l'Italie. Son père, professeur, accueille un doctorant Américain du nom d'Oliver. Une histoire d'amour va alors se développer entre Elio et Olivier.

Le mot du BDA :
Outre la romance développée au cours du film entre les deux personnages et les thématiques habituelles (sexualité, identité, amour, tolérance...), Call Me By Your Name offre un visuel et une esthétique d'une beauté saisissante au cœur de la Lombardie, le tout accompagné d'une bande originale incroyable, qui ne manquera pas de vous tirer deux ou trois larmes.

Black Panther

Black Panther

Réalisé par Ryan Coogler
Genre : Action, Super-héros, Science fiction
Nationalité : Américain

Synopsis :

Dernière production de l'écurie Marvel Studios, Black Panther nous transporte dans le royaume fictif du Wakanda dirigé par le nouveau roi T'Challa (aperçu dans Captain America : Civil War). Ce dernier se retrouve mis à l’épreuve par un ennemi surgi du passé. T’Challa va alors devoir prouver qu’il est digne d’être roi et de porter le costume de Black Panther.

Le mot du BDA :
Au-delà du spectaculaire attendu d'une telle production, Ryan Coogler développe un propos intéressant sur le colonialisme et la condition des noirs dans le monde, ce qu'on ne s'attend pas forcément à trouver dans un tel blockbuster taillé pour le succès. Une très bonne surprise qu’on vous recommande fortement !

The Shape of Water

The Shape of Water

Réalisé par Guillermo del Toro
Genre : Fantastique, Drame, Romance
Nationalité : Américain

Synopsis :

Le film nous ramène en pleine Guerre Froide, en l'an de grâce 1962. Elisa, une agent d'entretien muette, travaille dans un laboratoire du gouvernement où sont menées des expériences secrètes. Sa vie bascule le jour où elle découvre avec sa collègue Zelda qu'un homme amphibien est retenu captif dans le labo.

Le mot du BDA :
Québécoisement intitulé 'La Forme de l'eau' par chez nous, The Shape of Water est une merveille à ne pas louper. On n'en attendait pas moins de Guillermo, qui nous sert une romance des plus fascinantes. Les personnages sont forts, la musique est bien choisie. Une foultitude de détails croustillants viennent compléter cet univers rafraîchissant teinté de steampunk et de Guerre Froide.

Cro Man

Cro Man

Réalisé par Nick Park
Genre : Animation
Nationalité : Britannique

Synopsis :

Cro Man est le dernier film du studio Aardman derrière Chicken Run, Wallace et Gromit ou encore Shaun le Mouton. Comme le titre le laisse présager, le film nous ramène à la fameuse époque où Dinosaures, Mammouths et Hommes des cavernes se courraient après. Nous suivons les péripéties de Doug pour sauver sa tribu de l’âge de pierre face aux terribles Hommes venus de l’âge de bronze.

Le mot du BDA :
Un film qu’on recommande à ceux qui ont grandi avec les autres films du studio Aardman. Un humour très gagesque et cartoonesque est au rendez-vous, en particulier lorsqu’un certain sport vient s’invite dans l’intrigue... La légèreté du film cache un propos intéressant et évidemment l’animation en stop-motion est impeccable.

Pentagon Papers

Pentagon Papers

Réalisé par Steven Spielberg
Genre : Thriller
Nationalité : Américain

Synopsis :

En 1971 éclate aux Etats-Unis l'affaire des "Pentagon Papers", vaste fuite de renseignements liés à la Guerre du Vietnam. Les documents rendus publics par le Washington Post éclaboussent alors la classe politique US de l'époque. Première directrice du célèbre journal américain « The Washington Post », Katherine Graham cherche à s’imposer dans un monde masculin en faisant prospérer le journal, mais aussi à faire prévaloir la liberté de la presse au-dessus des intérêts prétendument supérieurs de l’Etat. Ces enjeux multiples s’imbriquent et exalte la figure féminine de Katherine qui lutte face à la dénégation d’une haute société politique et financière, et des collusions sournoises.

Le mot du BDA :
Un film fort, porté par la réalisation élégante et grandiose quoique parfois un peu froide et trop appuyée de S. Spielberg. Inspiré de l’affaire réelle des Pentagon Papers, ce film romance l’histoire mais évite des écueils machinéens. Le message est un véritable plaidoyer pour la presse et contre la mainmise des élites politiques et financières, et trouvera sans problème des échos avec les problèmes actuels de fake news et de détournement des médias.

Le Grand Jeu

Le Grand Jeu

Réalisé par Aaron Sorkin
Genre : Drame, Biopic
Nationalité : Américain, Chinois

Synopsis :

Tiré d’une histoire vraie, le film retrace l’invraisemblable parcours de Molly Bloom. À la suite d’un accident qui met un terme à sa carrière sportive, Molly se rend à Los Angeles où elle va travailler comme assistante pour organiser des parties de poker clandestines. Très peu familière de ce monde où des célébrités dilapident des fortunes en une nuit de jeu, la jeune femme va progressivement se construire un empire pour devenir la reine du jeu clandestin à Hollywood. Néanmoins, elle ne se doute pas que cette ascension fulgurante comporte de nombreux risques.

Le mot du BDA :
Le réalisateur prend le parti de nous raconter l’histoire du point de vue de Molly en alternant phases dans le présent et longs flashbacks. Le résultat est très bon avec une narration efficace qui capte l’attention du spectateur de bout en bout. Suspense et retournements de situation sont au rendez-vous. En plus, vous aurez le plaisir d’approfondir votre connaissance sur le poker. Les néophytes n’ont pas à s’inquiéter, ils ne seront pas perdus !

Wonder

Wonder

Réalisé par Stephen Chbosky
Genre : Drame
Nationalité : Américain

Synopsis :

Le film nous plonge dans le quotidien d’August Pullman, un enfant né avec une malformation du visage. Ce dernier rentre en CM2 à l’école pour la première fois et va vivre une aventure humaine exceptionnelle.

Le mot du BDA :
Une quête humaine et poignante qui se montre très touchante de par sa sobriété et son message universel. Un film salué par les spectateurs et par notre respo Sous-sections !

Les heures sombres

Les heures sombres

Réalisé par Joe Wright
Genre : Historique, Biopic
Nationalité : Britannique

Synopsis :

Le film prend place en 1940 lorsque Winston Churchill, tout juste élu 1er ministre, doit choisir entre la capitulation ou la guerre totale face à l’Allemagne nazie. Le film retrace le combat qui l’amènera à déclarer « je n'ai à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur » et qui fera de lui une des plus grandes figures du XXème siècle.

Le mot du BDA :
Le film nous immerge avec brio pour revenir sur des instants clefs du XXème siècle. Garry Oldman incarne à merveille un Churchill plongé dans le doute. Nous avons ainsi la joie de voir ce personnage se construire progressivement pour devenir la figure que nous connaissons tous. Acclamé par la critique : un film à voir absolument !

Coco

Coco

Réalisé par Lee Unkrich, Adriana Molina
Genre : Animation
Nationalité : Américain

Synopsis :

Depuis déjà plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel. Un vrai déchirement pour le jeune garçon dont le rêve ultime est de devenir un musicien aussi accompli que son idole, Ernesto de la Cruz.
Bien décidé à prouver son talent, Miguel, par un étrange concours de circonstances, se retrouve propulsé dans un endroit aussi étonnant que coloré : le Pays des Morts. Là, il se lie d’amitié avec Hector, un gentil garçon mais un peu filou sur les bords. Ensemble, ils vont accomplir un voyage extraordinaire qui leur révèlera la véritable histoire qui se cache derrière celle de la famille de Miguel…

Le mot du BDA :
Un film haut en couleurs en en musicalité, s'insipirant de la légende du Dia de los Muertos. Allez le voir si ce n'est pas déjà fait, ça vous détendra, en plus il est pleins de muchas buenas músicas et une histoire poignante. Nan sérieusement, allez au moins écouter "Remember me" ;)

Logan Lucky

Logan Lucky

Réalisé par Steven Soderbergh
Genre : Comédie, Policier, Drame
Nationalité : Ricain

Synopsis :

Deux frères pas très futés décident de monter le casse du siècle : empocher les recettes de la plus grosse course automobile de l’année. Pour réussir, ils ont besoin du meilleur braqueur de coffre-fort du pays : Joe Bang. Le problème, c’est qu’il est en prison…

Le mot du BDA :
Si vous avez lu le synospsi vous devez vous dire : "ça serait pas un peu de la merde ce film ?" et bien attendez de savoir que dedans il y a Channing Tatum et Kylo Ren manchot ... Pourquoi alors ? Parce que c'est Soderbergh qui l'a fait donc il y a forcément du bon (Traffic, Sexe, mensonges et vidéo, A girlfriend experience). Le cinéaste redéploie le canevas Ocean’s Eleven dans une Amérique redneck et réussit une comédie sociale mordante portée par un casting crépitant (ah oui y'a aussi Daniel Craig). Pas de rythme effréné, pas de blague potache mais un humour décalé et subtil, des personnages du type « bras cassé » mais avec du style et même un certain vocabulaire, dont l’univers assez ronronnant de cette Amérique profonde, est presque surprenant en tant que contexte. On vous laisse vous faire votre avis.

Le Musée des merveilles

Le Musée des merveilles

Réalisé par Todd Haynes
Genre : Drame
Nationalité : Américaine

Synopsis :

Sur deux époques distinctes, les parcours de Ben et Rose. Ces deux enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente ; Ben rêve du père qu'il n'a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d'une mystérieuse actrice. Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère l’indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York.

Le mot du BDA :
Très remarqué pour son précédent film Carol, Todd Haynes revient à la charge avec une adaptation du roman Wonderstruck de Brian Selznick. Un film entre deux époques avec un travail visuel très poussé. Un conte enfantin ni kitsch ni lourdingue mais plein d'emerveillement qui devrait rappeler les belles heures de Spielberg ou Wes Anderson.

The Square

The Square

Réalisé par Ruben Östlund
Genre : Drame
Nationalité : Suédois

Synopsis :

Christian est un père divorcé qui aime consacrer du temps à ses deux enfants. Conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain, il fait aussi partie de ces gens qui roulent en voiture électrique et soutiennent les grandes causes humanitaires. Il prépare sa prochaine exposition, intitulée « The Square », autour d’une installation incitant les visiteurs à l’altruisme et leur rappelant leur devoir à l’égard de leurs prochains. Mais il est parfois difficile de vivre en accord avec ses valeurs : quand Christian se fait voler son téléphone portable, sa réaction ne l’honore guère… Au même moment, l’agence de communication du musée lance une campagne surprenante pour The Square : l’accueil est totalement inattendu et plonge Christian dans une crise existentielle.

Le mot du BDA :
Un film cynique, froid mais néanmoins humaniste, qui se fera le plaisir de choquer son public. Doté d'une mise en scène exceptionnelle, la Palme d'Or du dernier Festival de Cannes se veut méchant, est là pour vous faire réagir, critiquant acerbement les inégalites sociales, et la pseudo bourgeoisie qu'il méprise plus qu'ouvertement. Inattendu, mais incontestablement jouissif et réussi.

Au revoir là-haut

Au revoir là-haut

Réalisé par Albert Dupontel
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : Français

Synopsis :

Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire.

Le mot du BDA :
Dupontel adapte avec brio non moins qu'un Goncourt, lui qui est pourtant habituellement porteur de projets originaux personnels (Bernie, 9 mois ferme...). L’anarchiste Dupontel s’en donne à cœur joie pour dénoncer les ravages du patriotisme et le cynisme des puissants. Sa virulence politique est indissociable, comme toujours, d’une profonde tendresse pour les marginaux. Il faut également noter la véritable performance de Nahuel Perez Biscayart (remarqué pour son rôle dans l'immense 120 Battements par Minutes), qui nous dit plus par ses simples expressions faciales que l'ensemble des personnages du film.

Detroit

Detroit

Réalisé par Kathryn Bigelow
Genre : Drame historique
Nationalité : Américaine

Synopsis :
En juillet 1967, d'importantes émeutes ont lieu à Détroit dans le Michigan, pour protester contre la Ségrégation raciale aux États-Unis et la guerre du Viêt Nam. La police de Détroit reçoit des plaintes à propos de pillages, d'incendies et de tirs d'armes à feu. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel d’où semblent provenir des détonations. Dans ce chaos, Melvin Dismukes, un agent de sécurité privé afro-américain, tente de survivre tout en protégeant ses semblables.





Le mot du BDA :
Quelques années depuis son Oscar de la meilleur réalisatrice pour Démineurs et du coup de poing Zero Dark Thirty narrant l'histoire du commando américain ayant tué Ben Laden, Kathryn Bigelow revient avec un film d'actualité dans le climat de tension raciales aux Etats-Unis. Detroit est une plongée au coeur d'une nuit tragique et sanglante pour la communauté afro américaine. Comme dans Zero Dark Thirty la mise en scène se rapproche d'un reportage de guerre et on est plongé dans l'action de manière très efficace. Le film est pressenti pour rafler quelques Oscars donc foncez le voir pour pouvoir dire que vous l'avez vu avant que ce soit cool !

La passion Van Gogh

La passion Van Gogh

Réalisé par Dorota Kobiela, Hugh Welchman
Genre : Animation, Biopic
Nationalité : Britannique, Polonais

Synopsis :

Paris, été 1891, Armand Roulin est chargé par son père, le facteur Joseph Roulin, de remettre en mains propres une lettre au frère de Vincent van Gogh, Theo. En effet, la nouvelle du suicide du peintre vient de tomber. À Paris, le frère de Van Gogh est introuvable. Le jeune homme apprend alors par Père Tanguy, le marchand de couleurs du peintre, que Theo, visiblement anéanti par la disparition de son frère aîné, ne lui a survécu que quelques mois. En interrogeant ceux qui ont connu l’artiste, il découvre combien sa vie a été surprenante et passionnée. Et qu'elle conserve une grande part de mystère.

Le mot du BDA :
Il s'agit du premier long métrage entièrement peint à la main ce qui signifie que chacun des 62.450 plans a d'abord été tourné avec de vrais acteurs puis repeint à l'huile et à la main par des artistes. Le résultat est incroyable. Si bien qu'on en oublierait presque le sujet du film. Pourtant l'intrigue aussi vaut le détour. Ecrit et réalisé par Dorota Kobiela et Hugh Welchman, cet immense tableau est une enquête. Une enquête sur la vie surprenante et passionnée de Van Gogh, mais aussi sur sa mort mystérieuse. A voir donc ne serait-ce que pour l'enchantement et l'expérience assez unique qu'il représente.

Blade Runner 2049

Blade Runner 2049

Réalisé par Denis Villeneuve
Genre : Science Fiction
Nationalité : Américain

Synopsis :

À Los Angeles, en 2049, l'officier K (Ryan Gosling) du LAPD, un Réplicant de nouvelle génération et blade runner, traque des Réplicants ayant participé à une révolte quelques années auparavant. Au cours de son enquête, il va découvrir un secret qui l'oriente vers Rick Deckard (Harrison Ford), ancien blade runner disparu depuis trente ans.

Le mot du BDA :
Comment succéder à un tel monument de la science-fiction ? Ce fut la réaction générale à l'annonce d'une suite en préparation au Blade Runner de Ridley Scott. Et pourtant, le pari dans lequel s'est lancé Denis Villeneuve (Prisoners, Enemy, Sicario, Premier Contact). Doté d'une direction artistique qui surpasse toutes les attentes, il a créé une atmosphère aussi anxiogène que dans l'original. Une oeuvre grandiose, un film hommage et une nouvelle fable futuriste envoûtante. Foncez.

Faute d'amour

Faute d'amour

Réalisé par Andreï Zviaguintsev
Genre : Drame
Nationalité : Russe

Synopsis :

Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser... Aucun des deux ne semble avoir d'intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans. Jusqu'à ce qu'il disparaisse.

Le mot du BDA :
Quand un film d'Andreï Zviaguintsev sort au ciné, on s'en voudrait de le louper. Mais alors quand celui-ci a en plus reçu le prix du jury au dernier festival de Cannes, ça serait une erreur impardonnable de passer à côté. Après le succès critique de son précédent film Léviathan, portrait au vitriol de la société russe, Zviaguintsev nous reviens avec Faute d'amour. Film très attendu et délivrant toutes ses promesses, notamment grâce à sa magnifique photographie, Faute d'amour fut encensé lors du dernier festival de Cannes. On vous conseille donc très vivement d'aller le voir pour découvrir ce qui se fait de mieux dans le cinéma russe contemporain.

Le Redoutable

Le Redoutable

Réalisé par Michel Hazanavicius
Genre : Biopic Drame Comédie
Nationalité : Français

Synopsis :

Paris 1967. Jean-Luc Godard, le cinéaste le plus en vue de sa génération, tourne La Chinoise avec la femme qu'il aime, Anne Wiazemsky, de 20 ans sa cadette. Ils sont heureux, amoureux, séduisants, ils se marient. Mais la réception du film à sa sortie enclenche chez Jean-Luc une remise en question profonde.
Mai 68 va amplifier le processus, et la crise que traverse Jean-Luc va le transformer profondément passant de cinéaste star en artiste maoiste hors système aussi incompris qu'incompréhensible.

Le mot du BDA :
Michel Hazanavicius, c'est le papa de The Artist et de OSS 117, une fois qu'on a fait le constat de ce grand écart on se demande bien à quoi s'attendre lorsqu'il annonce réaliser une biographie de Jean-Luc Godard, réalisateur français de géni et fondateur de la "Nouvelle vague". Et on est pas déçu, avec Le Redoutable, Michel Hazanavicius dynamite le genre à part entière qu’est devenu le biopic. Adaptation du livre « Un An Après » écrit par celle qui n’est autre que la protagoniste de l’histoire et ex-femme de Godard, il s'attache à ne pas faire un biopic sur la vie de Godard, ne pas caricaturer Godard dans une comédie potache, mais bien de faire de Godard un personnage de fiction à part entière et se servir de ce caractère exceptionnellement cinématographique pour faire rire. La réalisation est inventive et originale et cherche à peindre une époque autant qu'à un personnage en rendant hommage à plusieurs de ses films. Le sujet Godard aurait pu impliquer une oeuvre intellectuelle, mais on a plutôt à faire à un film qui fait rire, à voir donc, sans attendre.

Mother!

Mother!

Réalisé par Darren Aronofsky
Genre : Angoisse/Drame
Nationalité : Americain

Synopsis :

Une jeune femme (Jennifer Lawrence) et son mari (Javier Bardem) mènent une vie paisible dans une maison campagnarde et retirée. Leur existence est bouleversée par l'arrivée chez eux d'un mystérieux couple (Ed Harris et Michelle Pfeiffer) qui peu à peu va prendre possession de leur demeure. Les évenements vont alors commencer à s'enchaîner sans qu'ils ne puissent intervenir, et les entraîner dans une spirale infernale... 

Le mot du BDA :
Un film qui va vous mettre mal à l'aise, vous angoisser, vous surprendre pendant plus de deux heures. Darren Aronofsky, réalisateur de Black Swan ou Requiem for a Dream, livre ici une oeuvre complexe dont le sens va parfois sembler vous échapper, mais est en réalité ouverte à de multiples interprétations qu'il ne vous reste plus qu'à découvrir. Mother! constitue une expérience sensorielle qui va vous pousser dans vos retranchements si vous osez aller le voir.

It Comes at Night

It Comes at Night

Réalisé par Trey Edward Shults
Genre : Epouvante-horreur, Thriller
Nationalité : américain

Synopsis :

Alors que le monde est en proie à une menace terrifiante, un homme vit reclus dans sa propriété totalement isolée avec sa femme et son fils. Mais ce fragile équilibre est bouleversé le jour où Quand une famille aux abois cherche refuge dans sa maison.

Le mot du BDA :
Deux familles, une maison au milieu d’une forêt, un mal indéterminé qui rôde… Ce film d’horreur brillant interroge la structure familiale et se demande si l’on peut faire société en étant dominé par la peur.

HHhH

HHhH

Réalisé par Cédric Jimenez
Genre : Historique, Action, Thriller
Nationalité : Français

Synopsis :

HHhH retrace l'ascension fulgurante de Reinhard Heydrich, militaire déchu, entraîné vers l’idéologie nazie par sa femme Lina. Bras droit d’Himmler et chef de la Gestapo, Heydrich devient l’un des hommes les plus dangereux du régime.

Le mot du BDA :
Sans pathos, avec un sens de l’image bluffant, le réalisateur français signe une fresque historique ambitieuse qui explore la face sombre et lumineuse de l’humanité.

Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur

Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur

Réalisé par Guy Ritchie
Genre : Action, Aventure, Fantastique
Nationalité : Américain, Australien, Britannique

Synopsis :

Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l'attend – jusqu'au jour où il s'empare de l'épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…


Le mot du BDA :
C’est un rituel cyclique : chaque décennie a le droit à ses réinterprétations filmiques des figures désormais quasi-légendaires du folklore traditionnel et littéraire britannique – Sherlock Holmes, Robin des Bois, Frankenstein, Dracula, Robinson Crusoé ou encore, bien entendu, le Roi Arthur. Voilà à peu près ce qu’on peut se dire lorsqu’on entend parler de la sortie d’un film intitulé Le Roi Arthur : La Légende d’Excalibur. Et quelle erreur ! Niveau scénar on reste sur du classique, mais le casting (Jude Law, Charlie Hunnam, Astrid Bergès-Frisbey) n’a rien à envier aux plus grands, le rythme est effréné, décalé, sa musique est épique au possible, le nom de Guy Ritchie, le réalisateur, s’inscrit dans un tableau déjà conséquent. On sent les inspirations de ses précédents films (Sherlock Holmes 1 et 2, Snatch, Arnaques crimes et botanique) notamment dans le montage ultra dynamique et saccadé qui donne une densité jamais vu au récit. En résumé il est beau, il est rythmé, il est divertissant, allez voir ce film.

De toutes mes forces

De toutes mes forces

Réalisé par Chad Chenouga
Genre : Drame
Nationalité : Français

Synopsis :

Nassim est en première dans un grand lycée parisien et semble aussi insouciant que ses copains. Personne ne se doute qu’en réalité, il vient de perdre sa mère et rentre chaque soir dans un foyer. Malgré la bienveillance de la directrice, il refuse d’être assimilé aux jeunes de ce centre. Tel un funambule, Nassim navigue entre ses deux vies, qui ne doivent à aucun prix se rencontrer…

Le mot du BDA :
En résulte un portrait tout en ruptures dont la justesse n’apparaît pas de façon immédiate et évidente. Khaled Alouach impose une présence subtile, là encore éloignée de l’incarnation animale, plus flamboyante, de Rod Paradot dans "La Tête haute".

Après la tempête

Après la tempête

Réalisé par Hirokazu Kore-eda
Genre : Drame
Nationalité : Japonais

Synopsis :

Malgré un début de carrière d’écrivain prometteur, Ryota accumule les désillusions. Divorcé de Kyoko, il gaspille le peu d’argent que lui rapporte son travail de détective privé en jouant aux courses, jusqu’à ne plus pouvoir payer la pension alimentaire de son fils de 11 ans, Shingo. A présent, Ryota tente de regagner la confiance des siens et de se faire une place dans la vie de son fils. Cela semble bien mal parti jusqu’au jour où un typhon contraint toute la famille à passer une nuit ensemble…

Le mot du BDA :
Kore-eda retouche, une fois encore, son tableau des névroses familiales dans la société japonaise. Moins poignant et magistral que d'autres incursions du disciple d'Ozu et de Naruse dans l'arrière-cour de ses compatrio­tes (tels les bouleversants Nobody knows et Still walking), ce film puise pourtant à la même source amère, au même flux tendu de deuils, de rancoeurs et de fêlures, de débandade sociale et financière, mais aussi d'amour — compliqué et déglingué. Portée par les beaux dialogues (un brin trop écrits) d'un duo mère-fils, cette « tempête » familiale s'achève sur un calme blanc, un apaisement ambigu. Une ode discrète à l'instant, seul refuge précaire dans un monde où rien n'est permanent, et surtout pas les rapports humains.

Glory

Glory

Réalisé par Kristina Grozeva, Petar Valchanov
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : bulgare, grec

Synopsis :

Glory narre l'histoire de Tsanko, un cantonnier trop honnête qui préfère rendre à l'Etat une forte somme trouvée sur son lieu de travail. Il reçoit en guise de récompense une montre, qu'on lui retire aussitôt car elle ne marche pas. Commence alors un duel kafkaïen entre Tsenko qui veut absolument récupérer sa montre, et le Ministère des Transports par l'intermédiaire de la redoutable Julia Staikova...

Le mot du BDA :
Un drame absurde et grave, tantôt drôle et effrayant, qui n'occulte rien de la corruption qui règne dans les démocraties d'Europe de l'Est.

On l'appelle Jeeg Robot

On l'appelle Jeeg Robot

Réalisé par Gabriele Mainetti
Genre : Action, Comédie, Science fiction
Nationalité : Italien

Synopsis :

Poursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo plonge dans les eaux du Tibre et entre en contact avec une substance radioactive qui le contamine. Il réalise bientôt qu'il possède des pouvoirs surnaturels : une force et une capacité de régénération surhumaines qu'il décide de mettre au service de ses activités criminelles.
Du moins jusqu’à ce qu'il rencontre Alessia, une jeune fille fragile et perturbée qu’il sauve des griffes de Fabio, dit "Le Gitan", un mafieux déjanté qui a soif de puissance.
Témoin des pouvoirs d’Enzo, Alessia est persuadée qu’il est l’incarnation de Jeeg Robot, héros de manga japonais, présent sur Terre pour sauver le monde.
Mais Enzo va être forcé d’affronter Le Gitan qui veut savoir d’où vient cette force surhumaine. Parviendra-t-il à sauver la ville de la folie meurtrière de Fabio et être le super-héros qu’Alessia voit en lui ?

Le mot du BDA :
Film de super-héros à mille lieues du genre hollywoodien, "On l’appelle Jeeg Robot" mêle avec ingéniosité la romance, le film de mafia et le drame social. La mise en scène est maîtrisée de bout en bout, et les personnages échappent au manichéisme.

Get Out

Get Out

Réalisé par Jordan Peele
Genre : Thriller
Nationalité : Américain

Synopsis :

Couple mixte, Chris et sa petite amie Rose filent le parfait amour. Le moment est donc venu de rencontrer la belle-famille, Missy et Dean, lors d’un week-end sur leur domaine dans le nord de l’État. Chris commence par penser que l’atmosphère tendue est liée à leur différence de couleur de peau, mais très vite une série d’incidents de plus en plus inquiétants lui permet de découvrir l’inimaginable.

Le mot du BDA :
Abordant à bras-le-corps le thème du racisme et l’histoire des Etats-Unis construite sur l’esclavage, Get Out livre un constat inquiétant sur la place encore prégnante du racisme sur le territoire américain et fait écho aux récents crimes racistes mettant en cause des policiers américains, le tout dans un cadre de film d'horreur assez éloigné de ce à quoi on peut s'attendre en général.

Le secret de la chambre noire

Le secret de la chambre noire

Réalisé par Kiyoshi Kurosawa
Genre : Drame, Fantastique
Nationalité : Français, Belge, Japonais

Synopsis :

Stéphane, ancien photographe de mode, vit seul avec sa fille qu'il retient auprès de lui dans leur propriété de banlieue. Elle lui sert de modèle pour de longues séances de pose quotidiennes devant l'objectif, toujours plus éprouvantes. Quand Jean, un nouvel assistant novice, pénètre dans cet univers obscur et dangereux, il réalise peu à peu qu'il va devoir sauver Marie de cette emprise toxique.

Le mot du BDA :
"Le secret de la chambre noir" est un conte étrange, envoûtant, où les fantômes du passé côtoient ceux de l'amour, où les morts errent. Kurosawa a fabriqué une sorte de film hybride où les genres fantastique, sentimental et psychologique se côtoient, où la cause écologique se confronte à la question de la mémoire et de l'histoire.

11 minutes

11 minutes

Réalisé par Jerzy Skolimowski
Genre : Thriller
Nationalité : Polonais, Irlandais

Synopsis :

Jerzi Skolimowski, le réalisateur de Mars Attack et de Avengers, fait de ce film est un patchwork de 11 histoires. 11 personnes, toutes plus différentes les unes que les autres, vont se mêler (les histoires, pas les personnes...).

Le mot du BDA :
Essayer de donner ne serait-ce qu’un vague aperçu de ce qui se déroule durant ces 11 minutes apparait totalement vain. Tout au long du film, une ambiance de plus en plus anxiogène s'installe, annonçant l’imminence d’une catastrophe. Les allégories et de symboles dont il n’est pas toujours évident de faire une interprétation pertinente sont légions. Une certitude : 11 minutes est un film qui vous en met plein les mirettes.

De l'autre côté de l'espoir

De l'autre côté de l'espoir

Réalisé par Aki Kaurismäki
Genre : Drame, Comédie
Nationalité : finlandais

Synopsis :

Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile.

Le mot du BDA :
C'est l'art de Kaurismäki, ce minimalisme ironique, cette impassibilité des protagonistes, cet humour qui tend vers l'absurde (moins que dans le passé, c'est vrai), ces décors vintage ... Pourtant, le sujet du film ne peut pas être plus actuel avec son personnage principal, migrant syrien confronté aux autorités locales. L'autre côté de l'espoir a des allures de conte avec ses méchants grotesques, sa solidarité sans discours superflu et sa bienveillance sans chichis.

Ghost in the Shell

Ghost in the Shell

Réalisé par Rupert Sanders
Genre : Action, Science fiction
Nationalité : Américain

Synopsis :

Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.

Le mot du BDA :
C’est beau, hallucinant et halluciné, mais pas seulement. Ghost In The Shell entend aussi reposer les questions philosophiques et obscures des œuvres originales de manière simple ; en gros, être un film hollywoodien doté d’une âme. On remerciera le réalisateur de nous épargner le symbolisme puéril qui gangrène les blockbusters ou les séries SF d’aujourd’hui ou pire d’asséner une philosophie prépubère gavante…Le cinéaste se colle à son odyssée existentielle avec sérieux et même une certaine poésie. Derrière le questionnement philosophique (humain trop humain ? Cyborg trop cyborg ?) qui n’empêche jamais la puissance émotionnelle de s’installer, ce que chuchote le film, c’est que pour de simples humains comme pour des intelligences artificielles, le seul critère d’évolution valable est là : sommes-nous capables d’amour ?

La Belle et la Bête

La Belle et la Bête

Réalisé par Bill Condon
Genre : Fantastique, Romance, musical
Nationalité : Américain

Synopsis :

Fin du XVIIIè siècle, dans un petit village français. Belle est une jeune fille rêveuse et passionnée de littérature. Elle vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S'étant perdu une nuit dans la fôret, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot...

Le mot du BDA :

T2 Trainspotting

T2 Trainspotting

Réalisé par Danny Boyle
Genre : Drame, Comédie
Nationalité : Britannique

Synopsis :

Vingt ans plus tard, certaines choses ont changé, d’autres non.
Mark Renton revient au seul endroit qu’il ait jamais considéré comme son foyer.
Spud, Sick Boy et Begbie l’attendent.
Mais d’autres vieilles connaissances le guettent elles aussi : la tristesse, le deuil, la joie, la vengeance, la haine, l’amitié, le désir, la peur, les regrets, l’héroïne, l’autodestruction, le danger et la mort. Toutes sont là pour l’accueillir, prêtes à entrer dans la danse...

Le mot du BDA :
Faire une suite 20 ans après, avec l’intégralité du casting d’origine...l'idée peut sembler géniale comme risquée, et les plus soupçonneux y verraient une tentative d'arnaque. Le résultat est un brin inégal et semble un peu brimé par la censure. Pour le reste, on retrouve des passages épiques (un brin prévisibles) et de jolis clins d’oeils à T1.

Harmonium

Harmonium

Réalisé par Kôji Fukada
Genre : Drame
Nationalité : Japonais, Français

Synopsis :

Dans une discrète banlieue japonaise, Toshio et sa femme Akié mènent une vie en apparence paisible avec leur fille. Un matin, un ancien ami de Toshio se présente à son atelier, après une décennie en prison. A la surprise d'Akié, Toshio lui offre emploi et logis. Peu à peu, ce dernier s’immisce dans la vie familiale, apprend l'harmonium à la fillette, et se rapproche doucement d’Akié.

Le mot du BDA :
Ce thriller psychologique sonde l'assujettissement à l'autre, l'autopunition et les méfaits d'un secret enfoui. Le film reste constamment palpitant, au bord du fantastique : les rares fois où l'on sort dehors, il n'y a personne dans les rues. Le cinéaste a lui-même écrit cette histoire tarabiscotée, à la violence sourde, révélatrice de rancoeurs effrayantes. La vision qu'il offre de la famille est cinglante à souhait. Mais non dénuée d'empathie pour les solitudes qui la constituent.

Lion

Lion

Réalisé par Garth Davis
Genre : Drame, Aventure, Biopic
Nationalité : Américain, Australien, Britannique

Synopsis :

Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Il est recueilli dans un orphelinat après des mois d'errances et adopté par un couple d’Australiens.

25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde. Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village.Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ?

Le mot du BDA :
Lion évite les pièges du mélodrame pur jus, quitte à placer l’émotion à des endroits inattendus, notamment chez les personnages secondaires. Complexe, en dépit de son apparence hollywoodienne, il est très intéressant de voir comment se construit ici le mélodrame. Si Lion respecte à la lettre les codes du genre, c’est dans le temps, le sens et l’émotion émanant de chaque étape que le film se singularise. Un film notamment nominé aux Oscars dans la catégorie Meilleur film, rien que ça.

Split

Split

Réalisé par M. Night Shyamalan
Genre : Thriller, Fantastique, Epouvante-horreur
Nationalité : Américain

Synopsis :

Kevin souffre d'un syndrome de personnalités multiples. 23 personnalités, ça peut se gérer. Mais quand une nouvelle personnalité se révèle, tout bascule et Kevin kidnappe trois adolescentes. Kevin arrivera-t-il à surmonter le conflit qui éclate dans son esprit ?

Le mot du BDA :
A l'heure où j'écris ces lignes le film n'est pas encore sorti mais il doit être pas mal :o)

Silence

Silence

Réalisé par Martin Scorsese
Genre : Drame, Historique
Nationalité : Américain, Italien, Japonais, Mexicain

Synopsis :

XVIIème siècle, deux prêtres jésuites se rendent au Japon pour retrouver leur mentor, le père Ferreira, disparu alors qu’il tentait de répandre les enseignements du catholicisme. Au terme d’un dangereux voyage, ils découvrent un pays où le christianisme est décrété illégal et ses fidèles persécutés. Ils devront mener dans la clandestinité cette quête périlleuse qui confrontera leur foi aux pires épreuves.

Le mot du BDA :
C'est de Scorsese donc ce doit être bien. Voilà :)

Your Name

Your Name

Réalisé par Makoto Shinkai
Genre : Film d'animation, drame, romance
Nationalité : Japonais

Synopsis :

Vos yeux sont trop secs à force de conjonctivite hivernale et autres rhumes des foins ? Foncez voir Your Name pour pleurer un bon coup ! Ce film d'animation réalisé par celui qu'on appelle "le successeur de Miyazaki" raconte l'histoire de deux adolescents un peu à l'étroit dans leur vies respectives, et qui vont échanger leur corps en rêve.


Le mot du BDA :
Le travail sur le dessin est magnifique, l'histoire extrêmement touchante et ce film laisse un sentiment qui perdure longtemps. Alors assumez votre côté sensible, et foncez !

La La Land

La La Land

Réalisé par Damien Chazelle
Genre : Comédie musicale
Nationalité : Américain

Synopsis :

En 2014, un Damien Chazelle encore inconnu surgit de derrière les fagots pour pondre le génial Whiplash qui recevra moult récompenses, notamment celle de révélation de l’année pour son réalisateur. Alors à quoi s’attendre quand ce dernier annonce vouloir se lancer dans une comédie musicale pour fin 2016 mettant en scène Ryan Gosling et Emma Stone ?


Comme pour Whiplash, La La Land s’organise autour d’un duo : d’un côté il y a Mia, une actrice en devenir qui sert des cafés entre deux auditions et de l’autre Sebastian, un passionné de jazz qui joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie de rêve à laquelle ils aspiraient lorsque le destin va les réunir…

Le mot du BDA :
Le film est une ode aux rêveurs et aux gens passionnés et saura émerveiller même le plus blasé des récalcitrants. Damien Chazelle s’offre pour La La Land un format cinémascope (ratio largeur/hauteur très grand) qui est très bien exploité et ajoute vraiment à l’immersion (Donc OBLIGATION d’aller le voir au CINÉMA) si l’on rajoute à cela le jeu de lumière incroyable, les mouvements de caméra à chaque fois très travaillés et pertinents, son air vintage qui remplie de nostalgie, la bande originale qui n’a rien à envier à son prédécesseur et les couleurs toujours bien utilisées, La La Land est instantanément un classique qui saura vous mettre de bonne humeur et vous remplir de joie de vivre !

Moi, Daniel Blake

Moi, Daniel Blake

Réalisé par Ken Loach
Genre : Cinéma Social
Nationalité : Britannique/Français

Synopsis :

Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans est contraint pour la première fois de sa vie de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Rachel, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d’accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Rachel vont tenter de s’entraider…

Le mot du BDA :
Alors qu’il vient de fêter ses 80 ans, Ken Loach éblouit encore par sa précision de jugement. Avec Moi, Daniel Blake il signe probablement son plus grand succès marqué par ce qu’il sait faire de mieux : un cinéma social façon documentaire qui va droit au but et dépeint « son » Angleterre, celle de Riff-Raff, Raining Stones ou My name is Joe : ce peuple que plus personne, sauf lui, n'appelle la classe ouvrière. Et cela faisait longtemps qu’un film ne s'étais pas exclusivement chargé, avec une facilité étonnante, de dénoncer les inepties de nos sociétés.

Manchester By The Sea

Manchester By The Sea

Réalisé par Kenneth Lonergan
Genre : Drame
Nationalité : Etats-Unis

Synopsis :

MANCHESTER BY THE SEA nous raconte l’histoire des Chandler, une famille de classe ouvrière, du Massachusetts. Après le décès soudain de son frère Joe (Kyle Chandler), Lee (Casey Affleck) est désigné comme le tuteur de son neveu Patrick (Lucas Hedges). Il se retrouve confronté à un passé tragique qui l’a séparé de sa femme Randi (Michelle Williams) et de la communauté où il est né et a grandi.


Le mot du BDA :
Ce film pourrait sombrer dans le sentimentalisme mais évite l'écueil grâce aux performances des acteurs et à la réalisation finalement assez éloignée des canons hollywoodiens.

Nocturnal Animals

Nocturnal Animals

Réalisé par Tom Ford
Genre : Thriller Psychologique
Nationalité : Américaine

Synopsis :

Ce thriller psychologique raconte l’histoire de Susan Morrow, une galeriste à la vie bien rangée à la limite de la monotonie, jouée par la flamboyante Amy Adams. Son train-train quotidien est rompu le jour où elle reçoit un manuscrit signé de la main de son ex-mari qui l’emmène dans une histoire de mafia. Au fil de sa lecture, elle découvre un message de vengeance qui va la pousser à se questionner sur ses choix de vie…

Le mot du BDA :
Dans une ambiance polar noir digne des années 20, Tom Ford nous emporte dans son film teinté d’une poésie gothique. Non content d’être porté par des acteurs admirables (qui nous sortent certes une performance « à Oscars » mais toujours juste), le film s’attaque sans vergogne à l’horreur de la société qui l’a enfantée… Et le propos un peu brut est nuancé par une réalisation splendide qui manie les transitions entre fiction et réalité avec brio.

La Fille de Brest

La Fille de Brest

Réalisé par Emmanuelle Bercot
Genre : Drame Social
Nationalité : Française

Synopsis :

Ce film raconte le scandale du Mediator, médicament liés à des morts suspectes. On y suit le combat d’une pneumologue ayant découvert le lien, de l’isolement au combat acharné face aux magnats pharmaceutiques, jusqu’à l’explosion médiatique qui s’ensuivit.


Le mot du BDA :
Ce film simple et poignant relate avec émotion mais néanmoins précision cette histoire, le tout ponctué d’un rythme lent qui sert parfaitement le propos. A mi-chemin entre le documentaire et le thriller, Emmanuelle Bercot se sert de quelques plans crus mais pertinents pour faire revenir le spectateur à la dure réalité, et rappeler que si le film rend hommage à ce médecin altruiste et exemplaire, dans la réalité, l’affaire est toujours ouverte…

Poesia sin fin

Poesia sin fin

Réalisé par Alejandro Jodorowsky
Genre : Drame, Biopic
Nationalité : Français, chilien

Synopsis :

Ce drame presque autobiographique raconte la révolte du jeune « Alejandrito » Jodorowsky, contre sa famille traditionnelle et la montée du fascisme dans le Chili des années 40. Il se retrouve alors sous la coupe d’une troupe de poètes qui deviendront plus tard les maîtres de la littérature moderne en Amérique Latine. Avec eux, il rejoindra la vie bohème et s’immerge dans cet univers d’expérimentations poétiques…


Le mot du BDA :
Si vous ne connaissez pas Jodorowsky, ce réalisateur émérite de 87 ans déjà signé plusieurs chefs-d’œuvres, comme l’adaptation au cinéma de Dune, de F. Herbert. Il prouve ici qu’il n’a rien perdu de son génie en proposant une œuvre qui se renouvelle continuellement, bourrée d’expérimentations en tout genre, à l’image de son personnage principal, quasiment autobiographique. L’onirisme, la couleur et l’acidité des situations se mélangent pour nous faire vivre une aventure toute en séduction, qui nous feront rêver et réfléchir… Une combinaison parfaite pour un réalisateur qui signe probablement ici son œuvre testament.

Mademoiselle

Mademoiselle

Réalisé par Park Chan-Wook
Genre : Thriller Dramatique
Nationalité : Coréenne

Synopsis :

  Dans le Japon des années 30, une princesse vit recluse dans un manoir sous le joug de son oncle tyrannique. Mais l’arrivée d’une servante qui doit l’aider à se marier avec un nobliau d’à côté, va tout chambouler.

Le mot du BDA :
Loin d’être, comme certains ont pu le dire, un mélange entre « La vie d’Adèle » et « Le Dernier Empereur », ce film d’une rare beauté, primé à Cannes, allie avec une esthétique propre au réalisateur coréen, une face cruelle à un raffinement jubilatoire. Comme à son habitude, il transforme son cadre en maisons de poupées et ses personnages en marionnettes, et c’est dans leurs relations ambigües qu’il nous fera transparaître le délicat équilibre entre cérémonie et trivialité.

This is My Land

This is My Land

Réalisé par Tamara Erde
Genre : Documentaire
Nationalité : Multiples

Synopsis :

Sur l’importance de l’éducation dans le conflit israélo-palestinien: Ce film observe la manière dont on enseigne l’histoire dans les écoles (publiques ou religieuses) d’Israël et de Palestine. Portraits d’enseignants, enthousiastes ou révoltés, rencontres avec des enfants désenchantés : le film révèle les murs que l’on dresse dans la tête des jeunes générations…

Le mot du BDA :
L'intérêt de ce documentaire est sa lucidité. En filmant — non sans mal, car les obstacles ont été nombreux — l'enseignement de l'histoire dans des écoles israéliennes et palestiniennes, la réalisatrice ne s'illusionne pas. Le conflit est partout. On vous le conseille fortement car la culture, c’est aussi se renseigner pour mieux comprendre le monde qui vous entoure …

Miss Peregrine and the Home for Peculiar Children

Miss Peregrine and the Home for Peculiar Children

Réalisé par Tim Burton
Genre : Tragicomédie gothique/ Fantastique
Nationalité : Américaine

Synopsis :

 Ce film reprend tous les traits d’un Burton enfantin et fantasmagorique : Un garçon à la vie loin d’être trépidante, jusqu’au jour où les histoires racontées par son grand-père prennent vie, et il découvre un monde bien plus magique, mais également dangereux, que tout ce qu’il aurait pu rêver…


Le mot du BDA :
Mais alors, pourquoi dire que ce n’est pas n’importe lequel Burton ? Eh bien, tout simplement parce que depuis quelques années (voire décennies selon la personne à qui vous demandez …), Tim Burton n’était pas au sommet de sa forme, enchaînant échec commerciaux, films convenus et blockbusters commerciaux (Alice au Pays des Merveilles… *facepalm*). Heureusement, Miss Peregrine and the Home for Peculiar Children dans la langue de Roald Dahl, renoue enfin avec la tradition du réalisateur exubérant. On y retrouve bien entendu sa patte graphique alternant entre gothique et surréalisme, des personnages hauts en couleur sur l’idée de la tolérance et de la différence, et bien sûr, certains de ses acteurs favoris, comme un Samuel L. Jackson complètement débridé et une Eva Green, au calme plus que rassurant. Bien que le scénario soit convenu dans l’optique de plaire aux enfants, ce film réserve quelques morceaux surprenants, comme la scène dans la fête foraine, délirante à souhait, preuve d’un Burton enfin maître de son projet. En bref, allez le voir pour replonger un moment dans les plus adorables cauchemars de votre enfance.

Frantz

Frantz

Réalisé par François Ozon
Genre : Drame
Nationalité : Franco-Allemande

Synopsis :

Ce drame nous replonge au lendemain de la guerre 14-18, du côté perdant. Dans un petit village allemand, sur la tombe d’un soldat allemand vont se recueillir en même temps sa fiancée allemande et son meilleur ami français. Cette rencontre soulèvera des réactions passionnelles à travers la ville.

Le mot du BDA :
Si au premier abord, le scénario semble tout droit sorti d’une mauvaise adaptation de Roméo et Juliette, il est évident que le script n’est qu’un prétexte pour que le réalisateur de « Une nouvelle amie » puisse explorer à sa guise les thèmes du mensonge, de l’amour et du secret, qu’il magnifie grâce à une mise en scène classique mais maîtrisée. Surtout, au-delà de l’esthétique, ce sont les performances touchantes de Pierre Niney, égérie de l’Académie Française dont le talent n’est plus à prouver, et celle de Paula Beer, jeune révélation allemande, qui donnent au film tout son intérêt. Enfin, il faut souligner que ce film a été réalisé en collaboration entre une équipe allemande, et une française, et est en soi une ode au pacifisme.

Toni Erdmann

Toni Erdmann

Réalisé par Maren Ade
Genre : Drame
Nationalité : Allemand

Synopsis :

 « Es-tu heureuse » ? C’est l’impossibilité à répondre à cette simple question de son père qui lance Ines sur une quête invraisemblable au côté du facétieux personnage de Toni Erdmann.

Le mot du BDA :
Œuvre émouvante et heureuse sur les relations parentales, l’étrange netteté de son écriture contraste avec le rythme déluré qui l’habite. Je ne peux que vous conseiller d’aller le voir, vous en ressortirez avec le sourire !

Mr Holmes

Mr Holmes

Réalisé par Bill Condon
Genre : Drame, Policier
Nationalité : Britannique

Synopsis :

Le célèbre détective est maintenant à la retraite et mène une existence paisible. Mais une ancienne affaire revient le tourmenter et c’est sans Watson et avec un esprit de plus en plus faillible que le limier de Baker Street se plonge dans ce qui semble être son ultime affaire…


Le mot du BDA :
Que dire qui ne semble être inutile face à un tel chef d’œuvre ? Ce film profondément touchant dépoussière un mythe que l’on pensait depuis longtemps réduit à de simples punchlines et des enquêtes tarabiscotées pour l’élever au rang de légende, en explorant la vieillesse d’une figure aussi emblématique. L'interprétation toute en finesse de Ian McKellen sert à merveille le dessein de ce film, qui n’oublie pas de nous servir une enquête finement ciselée. Un film rempli de poésie et de nostalgie, que je vous encourage très fortement à aller voir.

Ma Loute

Ma Loute

Réalisé par Bruno Dumont
Genre : Comédie/Drame Social
Nationalité : Française

Synopsis :

Eté 1910, Baie de la Slack dans le Nord de la France. De mystérieuses disparitions mettent en émoi la région. L'improbable inspecteur Machin et son sagace Malfoy (mal)mènent l'enquête. Ils se retrouvent bien malgré eux, au cœur d'une étrange et dévorante histoire d'amour entre Ma Loute, fils ainé d'une famille de pêcheurs aux mœurs bien particulières et Billie de la famille Van Peteghem, riches bourgeois lillois décadents.

Le mot du BDA :
Cette authentique farce se révèle à la fois drôle et touchante, recelant quelques morceaux de vraie tragédie, relevant le film pour arriver à un tout bluffant, magnifié par l'inénarrable Luchini, alternant sans effort entre comédie pince-sans-rire et émotion poignante. Le burlesque de ce drame fait ressortir toute la violence primitive des personnages qui l'habitent, et déverse une critique sociale acerbe sur la bourgeoisie, qui replace le film directement dans un contexte bien plus contemporain que ce que le synopsis laisse présager.

Julieta

Julieta

Réalisé par Pedro Almodovar
Genre : Drame
Nationalité : Espagnole

Synopsis :

Julieta s’apprête à quitter Madrid après la mort de son mari et la fugue de sa fille tout juste majeure. Mais une rencontre fortuite avec une amie d’enfance de cette dernière la pousse à rester pour renouer par écrit avec sa fille et se confronter à ses propres souvenirs, sa propre folie.


Le mot du BDA :
On retrouve bien entendu dans le film les thématiques habituelles de ce cher Pedro : la mère, la perte, l’échec de l’amour. C’est à travers la relation la plus puissante mère/fille qu’il peint le portrait de la banale douleur, quand bien même le cinéma lui donne des formes fantastiques. Ce film fascine par le contraste entre la noirceur désenchantée qui l’habite et la puissance rédempteur du fond. Vous savez donc ce qui vous attend si vous allez voir ce que de nombreux critiques appellent déjà le film de la plus important et viscéral d’Almodovar …

No land's song

No land's song

Réalisé par Ayat Najafi
Genre : Documentaire, Musical
Nationalité : Iranienne

Synopsis :

Imaginez un pays dirigé d’une main de fer, au service d’un pouvoir théocratique qui, pour des raisons aussi futile que profondément bête, interdit aux femmes de chanter. Hallucinant, non ? Alors, dernier film d’anticipation de Spielberg, une comédie déjanté à la Dictateur de Sacha Baron Cohen ? Malheureusement, il s’agit d’un documentaire bien ancré dans le réel, et plus exactement en Iran. Depuis la révolution de 1979,  les femmes n’ont plus le droit de chanter en public en tant que soliste. Une jeune compositrice, Sara Najafi, avec l'aide de trois artistes venues de France (Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi), va braver censure et tabous pour tenter d'organiser un concert de chanteuses solo.


Le mot du BDA :
Si l’on pourrait penser que ce film ne sert qu’à véhiculer un message politique, au mépris de la censure, il est aussi empris d’une musicalité profonde et ses chansons rappellent à quel point le lyrisme subversif peut être puissant lorsqu’il s’agit de s’opposer à la stupidité des hommes. Pas grand-chose de plus à dire sur cet hommage aux voix féminines d’hier et d’aujourd’hui, et surtout à leur courage.

High Rise

High Rise

Réalisé par Ben Wheatley
Genre : Drame, Science Fiction
Nationalité : Britannique

Synopsis :

On s’élance à la fois dans l’espace et le temps avec High Rise, film de Ben Wheatley, jouant sur la carte du rétro-futurisme dans un gratte-ciel à l’allure bien trop nette. Dr Laing, incarné ici par un Tom Hiddleston au sommet de sa forme, emménage dans une tour d’un nouveau genre, procurant tout le confort que l’on peut désirer, au point de ne plus souhaiter en sortir. Mais cette tour cache une stratification par classes : les pauvres en bas, les riches en haut. Dr Laing n’aura de cesse d’essayer de s’intégrer dans cette tour soumise au chaos, en essayant de ne pas sombrer avec elle.

Le mot du BDA :
Si d’aucuns l’ont comparé à un Transperceneige passé à la verticale, de par la thématique de lutte de classe qui transparait dans ce film, il n’en est rien. Le scénario se rapproche bien plus de celui qui pourrait sortit du cerveau du Joker de Frank Miller, torturé, sombre et décapant à la fois, avec une pointe de cynisme à s’en faire grincer les mâchoires. Bien sûr, ce film n’est pas pour ceux qui rêvent d’une escapade bucolique, mais vous en ressortirez frappé d’images qui ne s’estomperont que longtemps après être rentré chez vous…

The Assassin

The Assassin

Réalisé par Hsiao-Hsien Hou
Genre : Drame, Wu Xia Pian
Nationalité : Chinoise

Synopsis :

L’histoire suit une demoiselle rompue au combat, spécialiste dans l’élimination des tyrans par des méthodes on ne peut moins légales. Malheureusement pour la jeune femme, vient un beau jour où on lui désigne comme cible un gouverneur renégat, qui n’est autre que son cousin et accessoirement son ex-fiancée, depuis longtemps oublié. Elle devra alors choisir entre son amour maudit et l’ordre des Assassins…

Le mot du BDA :
The Assassin rappelle le plaisir si rare aujourd’hui de se perdre dans les méandres d’un film, et là où un premier regard semble ne pas percevoir de logique à l’histoire qui nous est contée, c’est en suivant les indices de la réalisation magnifique de Hou Hsiao-hsien, où les couleurs et les mouvements se mêlent pour décrire l’intime, que l’on perçoit la profondeur de cette œuvre déjà culte…

Les délices de Tokyo

Les délices de Tokyo

Réalisé par Naomi Kawase
Genre : Comitragique
Nationalité : Japonaise

Synopsis :

Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ».Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable...

Le mot du BDA :
Ce film qui ne paye pas de mine est pourtant d’une beauté et d’une simplicité qui renforce les sentiments qu’il véhicule, entre critique de l’ancien Japon, excluant les invalides, et conte sur la spiritualité. Une perle, à déguster sans modération.

Je ne suis pas un salaud

Je ne suis pas un salaud

Réalisé par Emmanuel Finkiel
Genre : Drame social
Nationalité : Française

Synopsis :

Lorsqu’il est violemment agressé dans la rue, Eddie désigne à tort Ahmed, coupable idéal qu’il avait aperçu quelques jours avant son agression. Alors que la machine judiciaire s’emballe pour Ahmed, Eddie tente de se relever auprès de sa femme et de son fils et grâce à un nouveau travail. Mais bientôt conscient de la gravité de son geste, Eddie va tout faire pour rétablir sa vérité. Quitte à tout perdre…

Le mot du BDA :
Pas besoin de vous dire que si vous cherchiez le rire, ce n’est pas ici que vous le trouverez. Mais ce drame social, emmené par un Nicolas Devauchelle au sommet de sa forme, met en place un critique efficace du système. Toute la réalisation, du cadrage nerveux à la bande-son oppressante, semble refléter le désordre mental d’un homme que sa faiblesse pousse inexorablement à la violence.

Vice Versa

Vice Versa

Réalisé par Pete Docter
Genre : Animation, Comédie
Nationalité : Américain

Synopsis :
Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…

Le mot du BDA :
A partir d'un scénario d'une originalité géniale, Pixar a réalisé un film tout bonnement bouleversant, les larmes succèdent aux rires en un instant et on ressort de la salle le sourire aux lèvres !

Phoque, une chronique d'Outre-Atlantique

Phoque, une chronique d'Outre-Atlantique

Réalisé par BDA
Genre : Drame, Comédie
Nationalité : Inuit

Synopsis :
"Une journée dans la vie d'Aurélien le phoque

Le mot du BDA :
IN-CROY-ABLE

Titli, Une chronique indienne

Titli, Une chronique indienne

Réalisé par Kanu Behl
Genre : Drame
Nationalité : Inde

Synopsis :
Dans la banlieue de Delhi, Titli, benjamin d’une fratrie de braqueurs de voitures, poursuit d’autres rêves que de participer aux magouilles familiales. Ses plans sont contrecarrés par ses frères, qui le marient contre son gré. Mais Titli va trouver en Neelu, sa jeune épouse, une alliée inattendue pour se libérer du poids familial…

Le mot du BDA :
Parce que l'Inde

Shaun le Mouton

Shaun le Mouton

Réalisé par Mark Burton
Genre : Animation, Aventure, Comédie
Nationalité : Britannique, Français

Synopsis :
Allociné : "Lorsque qu’une blague de Shaun entraîne accidentellement le fermier jusqu’à la Grande Ville, Shaun, Bitzer et le reste du troupeau se retrouvent embarqués dans une aventure complêêêêtement inattendue en plein grande ville… Shaun arrivera-t-il à retrouver le Fermier dans cette ville étrangère et inconnue avant de s’y perdre pour toujours ? "

Le mot du BDA :
Avis d'Aurélien : J'ai ri plus fort que mon voisin de 3 ans.

Fast and Furious 7

Fast and Furious 7

Réalisé par James Wan
Genre : Action
Nationalité : Japon USA

Synopsis :
Dominic Toretto et sa "famille" doivent faire face à Deckard Shaw, bien décidé à se venger de la mort de son frère.

Le mot du BDA :
Sortie un 1er Avril

Big Eyes

Big Eyes

Réalisé par Tim Burton
Genre : Comédie
Nationalité : Américain

Synopsis :
Allociné : "BIG EYES raconte la scandaleuse histoire vraie de l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art. À la fin des années 50 et au début des années 60, le peintre Walter Keane a connu un succès phénoménal et révolutionné le commerce de l’art grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses. La surprenante et choquante vérité a cependant fini par éclater : ces toiles n’avaient pas été peintes par Walter mais par sa femme, Margaret. L’extraordinaire mensonge des Keane a réussi à duper le monde entier. Le film se concentre sur l’éveil artistique de Margaret, le succès phénoménal de ses tableaux et sa relation tumultueuse avec son mari, qui a connu la gloire en s’attribuant tout le mérite de son travail."



Le mot du BDA :
Aurélien's approval !

Inherent Vice

Inherent Vice

Réalisé par Paul Thomas Anderson
Genre : Comédie, Policier, Drame
Nationalité : Américain

Synopsis :
Résumé Allociné : L'ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu'elle est tombée amoureuse d'un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l'épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n'est pas si simple…
C'est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme "trip" ou "démentiel", "amour" est l'un de ces mots galvaudés à force d'être utilisés – sauf que celui-là n'attire que les ennuis.




Le mot du BDA :
Lorsque the Big Lebowsky joue les détectives...

Godzilla

Godzilla

Réalisé par Gareth Edwards (II)
Genre : Aventure, Science-fiction
Nationalité : Américain

Synopsis :
Godzilla tente de rétablir la paix sur Terre, tandis que les forces de la nature se déchaînent et que l'humanité semble impuissante...

Le mot du BDA :
Un chef-d'oeuvre de subtilité et d'élégance scénaristique ; des personnages justes et humains, un godzilla plus sensible que jamais qui n'hésite pas à se donner corps et écailles pour nous, hommes. On est ému aux larmes par cette fresque gigantesque à la gloire des lézards géants sauveurs de l'Humanité.

Tom à la ferme

Tom à la ferme

Réalisé par Xavier Dolan
Genre : Thriller
Nationalité : Canado-français

Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs, alors ne dites pas qu'on ne vous a pas prévenu 
Un jeune publicitaire voyage jusqu'au fin fond de la campagne pour des funérailles et constate que personne n’y connaît son nom ni la nature de sa relation avec le défunt. Lorsque le frère aîné de celui-ci lui impose un jeu de rôles malsain visant à protéger sa mère et l'honneur de leur famille, une relation toxique s'amorce bientôt pour ne s'arrêter que lorsque la vérité éclatera enfin, quelles qu'en soient les conséquences.

Le mot du BDA :
Le film partait chasser sur les terres du trouble et de l’indistinction, et c’est un sentiment pur, limpide, entier, une vraie naïveté qu’il déniche, en basse continue, chevillée au cœur de son héros. Comme la seule chose qui tient encore quand le brouillard s’estompe. Un peu comme maintenant alors que le beau temps revient - enfin - sur le plateau.

Her

Her

Réalisé par Spike Jonze
Genre : Drame, Romance, Science Fiction
Nationalité : Américain

Synopsis :
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de 'Samantha', une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…

Le mot du BDA :
Un chef-d'oeuvre d'intelligence, de sensibilité, de grâce, d'humour et de poésie. Une histoire d'amour jusqu'alors impossible mais probable, après tout, dans un avenir proche, passionnante de bout en bout grâce à la réalisation au plus près de Spike Jonze.

Wrong Cops

Wrong Cops

Réalisé par Quentin Dupieux
Genre : Absurde
Nationalité : Franco-américain

Synopsis :
Los Angeles 2014. Duke, un flic pourri et mélomane, deale de l’herbe et terrorise les passants. Ses collègues au commissariat: un obsédé sexuel, une flic maître chanteur, un chercheur de trésor au passé douteux, un borgne difforme se rêvant star de techno… Leur système fait de petites combines et de jeux d’influence se dérègle lorsque la dernière victime de Duke, un voisin laissé pour mort dans son coffre, se réveille.

Le mot du BDA :
Le papa de Rubber accouche de nouveau d'un enfant difforme. Absurde, de mauvais goût, ce film familial saura ravir petits et grands.

L'étrange couleur des larmes de ton corps

L'étrange couleur des larmes de ton corps

Réalisé par Hélène Cattet, Bruno Forzani
Genre : Thriller
Nationalité : Franco-belgico-luxembourgeois

Synopsis :
Une femme disparaît. Son mari enquête sur les conditions étranges de sa disparition. L’a-t-elle quitté? Est-elle morte? Au fur et à mesure qu’il avance dans ses recherches, son appartement devient un gouffre d’où toute sortie paraît exclue...

Le mot du BDA :
Le film est interdit aux moins de 12 ans. Il se trouve qu'au BdA, on est une bande de gamins mal dégrossis. ça se voit. On n'a pas eu le droit de rentrer dans la salle de cinéma.
Ceci dit on trouve qu'il a l'air vachement cool, ce film :)

Dallas Buyers Club

Dallas Buyers Club

Réalisé par Jean-Marc Vallée
Genre : Drame, Biopic
Nationalité : Américain

Synopsis :
1986, Dallas, Texas, une histoire vraie. Ron Woodroof a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre. Révolté par l’impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels. Au fil du temps, il rassemble d’autres malades en quête de guérison : le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s’engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales. C’est son combat pour une nouvelle cause… et pour sa propre vie.

Le mot du BDA :
L'histoire est à peine croyable, tragiquement instructive, tonique et déchirante, zébrée d'humour désespéré. Une belle et puissante rédemption, portée par les performances de ses deux stars

Ida

Ida

Réalisé par Pawel Pawlikowski
Genre : Drame
Nationalité : Polonais

Synopsis :
Dans la Pologne des années 60, avant de prononcer ses voeux, Anna, jeune orpheline élevée au couvent, part à la rencontre de sa tante, seul membre de sa famille encore en vie. Elle découvre alors un sombre secret de famille datant de l'occupation nazie.

Le mot du BDA :
D'après le Nouvel Observateur : 

"Dans un noir et un blanc qui sont les couleurs de ses souvenirs, et un format carré qui encadre les visages comme des tableaux, rythmé par le saxo de Coltrane et la transcription par Busoni d’un choral de Bach, porté par une jeune actrice d’autant plus bouleversante qu’elle n’est pas actrice (Agata Trzebuchowska),«Ida» est un film épuré d’une beauté à couper le souffle."

C'est eux les chiens

C'est eux les chiens

Réalisé par Hicham Lasri
Genre : Comédie Dramatique
Nationalité : Maroc

Synopsis :
Majhoul vient de passer 30 ans dans les geôles marocaines pour avoir manifesté en 1981 durant les "émeutes du pain". Il retrouve la liberté en plein Printemps arabe. Une équipe de télévision en quête de sensationnel décide de le suivre dans la recherche de son passé. Ulysse moderne, Majhoul les entraîne dans une folle traversée de Casablanca, au coeur d'une société marocaine en ébullition. Ou comment un perdant magnifique se fraie un chemin pour regagner sa place dans une société arabe moderne tiraillée entre un conservatisme puissant et une soif de liberté.

Le mot du BDA :
La réside la force du film : sans manquer d'empathie, ni de gravité, il s'autorise des incursions dans la comédie. On s'amuse beaucoup des décalages entre passé et présent. L'humour dont déborde ce témoignage bouillonnant sur le « printemps arabe » n'en édulcore pas sa portée politique et sociale. Au contraire. Le réalisateur stigmatise la télévision et son impact sur ses concitoyens. Objet de fascination, car synonyme d'élévation sociale, le médium est aussi celui par lequel « 404 » rattrape le temps.La roue qu'actionne le naufragé métaphorise une histoire en marche. Un symbolisme que vient étoffer une fin splendide où l'intelligence, l'ironie douce et l'humanité du réalisateur transparaissent.

Le Vent se lève

Le Vent se lève

Réalisé par Hayao Myazaki
Genre : Animation, Drame
Nationalité : Japonaise

Synopsis :
Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Son génie l’impose rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde.
Le Vent se lève raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en 1923, la Grande Dépression, l’épidémie de tuberculose et l’entrée en guerre du Japon.

Le mot du BDA :
Le BDA a lu Marianne, et Marianne disait cela : <br>
"A travers le portrait de Jiro, un garçonnet aux airs de Petit Prince, habité par un unique rêve, créer des avions, Miyazaki interroge la création et ses incidences. C'est bien le rêve qui enchante le sommeil de ce petit taiseux. Il a sa face obscure : la jeunesse de Jiro est rattrapée par le tremblement de terre de Kanto de 1923, la Grande Dépression qui frappe un pays au bord de la guerre. Le ciel peut gronder, les éléments se déchaîner, Jiro reste rivé à sa quête, sur le mode «dessine-moi un avion». Mêler les contraires, jeux d'ombrelles et avions de combat, flocons de neige et artillerie lourde, création et destruction, art et violence, est toute la force de cette fresque qui explore la dimension mortifère de la passion. Doit-on renoncer à ses rêves ou «tenter de vivre» ? D'une beauté époustouflante, les images creusent cette dualité dont les avions, oiseaux maudits, magiques et tragiques, sont les symboles. Miyazaki livre une œuvre magnifique où les aspirations les plus nobles tutoient la barbarie. Le vent se lève, un conte réel. Un Petit Prince revenu."

12 Years a Slave

12 Years a Slave

Réalisé par Steve McQueen
Genre : Drame, Historique
Nationalité : Américain

Synopsis :
États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. 
Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. 
Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. 
Douze ans plus tard, il croise un abolitionniste canadien. Une rencontre qui changera sa vie.

Le mot du BDA :
Le BDA n'a pas encore d'avis personnel sur le film, car Il ne l'a pas vu. Il se contentera de citer ici quelques un de ses éminents confrères du monde de la culture :
Les Fiches du Cinéma ont dit :
"S'emparant de l'autobiographie de Solomon Northup, Steve McQueen prolonge la veine de “Hunger” et “Shame”, tout en signant le brûlot qui permet à l'Amérique de regarder son histoire en face."
Marianne déclarait :
"Pas de mélodrame, pas de tire-larmes, l'émotion à l'état brut, dans la mousseuse torture des champs de coton de la Louisiane."
Première a conclu :
"Cousin américain de "Venus Noire" par son objectivité relative, "12 Years a Slave" regarde le passé droit dans les yeux et les lui fait baisser."

Le Loup de Wall Street

Le Loup de Wall Street

Réalisé par Martin Scorsese
Genre : Biopic , Drame , Policier
Nationalité : Américain

Synopsis :
L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez…

Le mot du BDA :
De belles perspectives de carrières qui font passer l'envie de faire une carrière technique d'ingénieur. DiCaprio vous propose un Trader101 corrosif centré sur la décadence obscène des golden boys aux nez poudrés. Trois heures de film à consommer sans modération. 

Inside Llewyn Davis

Inside Llewyn Davis

Réalisé par Ethan Coen, Joel Coen
Genre : Musical, Drame
Nationalité : Américain

Synopsis :
Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d'où il vient.

Le mot du BDA :
Sorti tout récemment le 6 novembre, il nous est conseillé par un spectateur avisé, qui nous a indiqué qu'il "risquait d'être stylé". Et comme sans risque, la vie est bien chiante, courez donc voir ce film des frères Coen. Ils déçoivent rarement...

La Vie d'Adèle

La Vie d'Adèle

Réalisé par Abdellatif Kechiche
Genre : Comédie Dramatique
Nationalité : Français

Synopsis :
À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve...

Le mot du BDA :
Vous ne retrouverez ici pas les plus "grands" du cinéma français, tels que Dany Boon ou Franck Dubosc. Il paraît que c'est bien, et notre source est sûre. On la remercie, et on va voir ça au cinéma du coin, ou plus loin si le cinéma du coin ne le joue pas. 

Los Salvajes

Los Salvajes

Réalisé par Alejandro Fadel
Genre : Drame
Nationalité : Argentine

Synopsis :
Quelque part en Argentine, cinq adolescents s’évadent d’un centre de détention pour mineurs. Déterminés à fuir même si la destination est incertaine, ils commencent une longue marche à travers la pampa. Ils tuent et pillent les rares personnes qu’ils rencontrent sur leur route, chassent pour se nourrir, se droguent pour s’oublier. Ils s’enfoncent dans un paysage de plus en plus hostile et accidenté et finissent par se perdre. Le groupe se disloque, et chacun devient une menace pour l’autre. La sauvagerie, jusqu’alors apanage des bêtes chassées, les contamine petit à petit...

Le mot du BDA :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

The Place Beyond the Pines

The Place Beyond the Pines

Réalisé par Derek Cianfrance
Genre : Thriller, Drame
Nationalité : Américain

Synopsis :
Cascadeur à moto, Luke (Ryan Gosling) est réputé pour son spectaculaire numéro du «globe de la mort». Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l’État de New York, il découvre que Romina (Eva Mendes), avec qui il avait eu une aventure, vient de donner naissance à son fils… Pour subvenir aux besoins de ceux qui sont désormais sa famille, Luke quitte le spectacle et commet une série de braquages. Chaque fois, ses talents de pilote hors pair lui permettent de s’échapper. Mais Luke va bientôt croiser la route d’un policier ambitieux, Avery Cross (Bradley Cooper), décidé à s’élever rapidement dans sa hiérarchie gangrenée par la corruption. Quinze ans plus tard, le fils de Luke et celui d’Avery se retrouvent face à face, hantés par un passé mystérieux dont ils sont loin de tout savoir…

Le mot du BDA :
Ryan Gosling est de retour pour vous jouer un mauvais tour. Grosse différence par rapport à Drive, c'est à présent une blondasse peroxydée et il a remplacé sa voiture par une moto. Les demoiselles, on vous rassure, y trouveront toujours leur compte puisque l'acteur a gardé ses facettes qui avaient tant séduit avec Drive. Les messieurs ne seront pas en reste puisqu'ils profiteront de la présence d'Eva Mendes. Les acteurs sont excellents, on y découvre une Amérique profonde et tourmentée et des scènes mêlant de l'action vivante et du thriller/polar. A découvrir.

Wadjda

Wadjda

Réalisé par Haïfaa Al-Mansour
Genre : Drame
Nationalité : Saoudien, Allemand

Synopsis :
Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles.

Le mot du BDA :
Il est vraiment bien: une histoire solide, une tripotée de personnages évitant les stéréotypes, et tout et tout. Premier film d'une femme saoudienne, et sûrement le premier film qui sort des frontières de ce pays, Wadjda déplore la situation des femmes au royaume des barbus intégristes. Agréable à regarder, il vous permettra de parfaire votre prononciation arabique.

Sugar Man

Sugar Man

Réalisé par Malik Bendjelloul
Genre : Documentaire
Nationalité : Britannique, Suédois

Synopsis :
Au début des années 70, Sixto Rodriguez enregistre deux albums sur un label de Motown. C'est un échec, à tel point qu’on raconte qu’il se serait suicidé sur scène. Plus personne n’entendit parler de Rodriguez. Sauf en Afrique du Sud où, sans qu’il le sache, son disque devint un symbole de la lutte contre l’Apartheid. Des années plus tard, deux fans du Cap partent à la recherche de “Sugar Man”. Ce qu’ils découvrent est une histoire faite de surprises, d’émotions et d’inspiration.

Le mot du BDA :
Yeaaaah, Sugar Man. Avec deux dates complètes au Zenith et une à la Cigale, on peut dire que le film Searching For Sugar Man a plutôt bien relancé la carrière du petit Sixto Rodriguez alias Sugar Man. Oscar du meilleur documentaire, un film suédois sur un américain d'origine mexicaine ayant eu un succès fulgurant en Afrique du Sud... Vive la mondialisation!

Happiness therapy

Happiness therapy

Réalisé par David O.Russell
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : Américain

Synopsis :
La vie réserve parfois quelques surprises… Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents. Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives.

Le mot du BDA :
Vous pouvez dès maintenant profiter de la diffusion de L'Ivresse de l'argent au Cinépal -au cas où Paris serait vraiment trop loin pour vous- pour la modique somme de 6-3=3€ soit environ 20F. Une nouvelle réduction de 3€, sous couvert de possession du ticket d'entrée, sera cette semaine accordée à Happiness Therapy, nouveau film de l'étoile montante du cinéma, que dis-je, du meilleur réalisateur de tous les temps David O. Russell. On y retrouvera notre bon vieux Robert You-fucked-my-wife De Niro, père d'un prof d'histoire de lycée tout juste sorti de 8 mois en institut psychiatrique. Ce film est son histoire.

L'ivresse de l'argent

L'ivresse de l'argent

Réalisé par Im Sang-soo
Genre : Drame
Nationalité : Sud-Coréen

Synopsis :
Youngjak est le secrétaire de Madame Baek, dirigeante d’un puissant empire industriel coréen. Il est chargé de s’occuper des affaires privées de cette famille à la morale douteuse. Pris dans une spirale de domination et de secrets, perdu entre ses principes et la possibilité de gravir rapidement les échelons vers une vie plus confortable, Youngjak devra choisir son camp, afin de survivre dans cet univers où argent, sexe et pouvoir sont rois…

Le mot du BDA :
Vous qui n'êtes pas allé voir Django Unchained comme tous ces moutons partis apprécier comment Tarantino a habilement remplacé les juifs d'Inglorious Basterds par des noirs, venez plutôt goûter aux produits du terroir coréen avec cette semaine L'ivresse de l'argent. Film d'Im Sang-Soo (formé par les célèbres Im Kwon-Taek et Kim Young-Bin), il y est question, comme son nom l'indique, de SEXE, de violence morale, et d'argent... et de SEXE. Avec des Coréens. Je suis sympa, je vous indique même la prochaine séance sur Paris: samedi 9 février à L’Entrepôt (14ème) à 21h58. Gaby94 n'a malheureusement pas posté de commentaire sur ce film, mais Antonin C. dit qu'il est bien.

Tabou

Tabou

Réalisé par Miguel Gomes
Genre : Drame, Romance
Nationalité : Français , portugais , brésilien , allemand

Synopsis :
Une vieille dame au fort tempérament, sa femme de ménage Cap-Verdienne et sa voisine dévouée à de bonnes causes partagent le même étage d’un immeuble à Lisbonne. Lorsque la première meurt, les deux autres prennent connaissance d’un épisode de son passé : une histoire d’amour et de crime dans une Afrique de film d’aventures.

Le mot du BDA :
En gros c'est un film portugais en noir et blanc, il s'appelle Tabou et comme il y a un crocodile sur l'affiche il faut absolument aller le voir. En plus de tous ces clins d’œil à notre école, ce film comporte un réel intérêt cinématographique. Gaby94 écrit d'ailleurs sur allocine.fr: "génial ! Chef d’œuvre subtil et captivant. On est happé par l'ambiance mélancolique et le style incomparable de ce film. C'est presque un envoûtement. L'histoire est simple mais la mise en scène, le montage et le jeu des acteurs en font un joyau: une œuvre cinématographique poétique et magique." Elle a l'air emballée. L'histoire est celle d'une portugaise (sans moustache) dont le passé en Afrique est dévoilé le jour de son enterrement. Je ne vous en dis pas plus puisque vous repérez en ce moment-même les séances de ce week-end.